L’échec des négociations entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement est largement commenté par les quotidiens parvenus lundi à l’APS.
’’Enième échec de la rencontre gouvernement-syndicats : l’école s’enfonce dans la crise’’, alerte L’AS. Les deux parties s’étaient retrouvées samedi pour des négociations.
Selon Le Soleil, ’’l’Etat propose 69 milliards de FCFA’’ pour satisfaire les doléances des enseignants. Mais ces offres ont été ’’jugées insuffisantes par le G7’’ alors que les parents d’élèves ’’haussent le ton’’ pour exiger la reprise des cours.
’’Les enseignants crachent sur l’argent du gouvernement’’, dit WalfQuotidien.
’’Echec et …impasse !’’, s’exclame Sud Quotidien qui écrit : ’’L’Etat met en avant 8 propositions pour un impact budgétaire de 69 milliards. Les syndicats affirment n’avoir rien vu de concret’’.
Vox Populi constate que les syndicats d’enseignants, ’’non satisfaits’’, entament leur 9ème plan d’action. Le journal ajoute que ’’l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) leur vient en soutien et menace de verser tous ses syndicats dans la bataille’’.
’’L’Etat du Sénégal et les enseignants n’ont toujours pas trouvé d’accord. Après la rencontre du samedi 12 février qui s’est encore soldée par un échec, le Cusems et le Saemss ont décidé de dérouler leur 9ème plan d’action’’, écrit le quotidien Bës Bi Le Jour.
Source A revient en détails sur la somme de 69 milliards FCFA milliards mis sur la table par le gouvernement pour une reprise immédiate des cours.
’’Ecole sénégalaise : la crise s’enlise !’’, regrette EnQuête qui note : ’’L’Etat a fait une batterie de propositions de sortie de crise. Les syndicats disent niet et crachent sur les 69 milliards du gouvernement’’.
Dans le journal Abdoulaye Daouda Diallo, ministre du Budget rappelle que l’Etat a déjà consenti un effort de 471,9 milliards FCFA dans le secteur, depuis 2014.
En perspective du remaniement ministériel, Le Quotidien s’intéresse au PS, à l’AFP et au Rewmi, ’’des géants aux pieds d’argile. Le journal affiche à Une ’’Le crédit épuisé des alliés’’.
L’Observateur constate que le retard noté dans la nomination d’un Premier ministre, même si la Constitution n’impose pas de délai au président de la République, ’’n’est pas sans conséquence dans le fonctionnement de l’Etat’’.
SG/OID
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